M. Khatami, ancien président de la République d’Iran, qui était déjà interdit de communiquer par l’image et le son, est maintenant également interdit de mouvement : il ne peut désormais plus participer à aucune réunion politique, même privée. Le procureur du tribunal du clergé annonce que ces restrictions se verront même encore accentuées. Dans le même temps, l’ancien président du parlement et l’ancien premier ministre sont privés de tout contact et vivent en résidence surveillée. Chahla Chafiq, sociologue et écrivaine d’origine iranienne brosse le tableau de cette situation dans notre interview et analyse les raisons de ce paradoxe iranien.
Réalisation : Abrahim Saravaki