La quatrième de couverture
Après Chemins et Brouillard (Métropolis, 2005), recueil de nouvelles qui nous racontait les chemins de l’exil et du deuil, Chahla Chafiq revient avec un premier roman, Demande au miroir (L’Âge d’Homme, septembre 2015).
Entre Téhéran et Paris, ses personnages explorent les méandres de l’exil, de la rupture aux retrouvailles, de la ruine des illusions au renouveau.
Nous rentrons dans ces histoires avec Guita. Elle nous fait ressentir le doux parfum de rose d’une enfance enchantée, le goût amer de la victoire de l’obscurantisme, la déchirure de l’exil. Elle nous emmène aussi dans son aventure parisienne où elle trouve la force de tourner le dos à ce passé douloureux, avant qu’il ne lui revienne, sans crier gare. Une histoire collective et intime. À la fois étrange et familière où se mêlent pesanteur et légèreté, grave et grotesque.
Le miroir que nous tend ce roman nous renvoie le reflet de notre propre visage à travers celui de l’Autre, l’exilé.