Exil : des chutes et des rebonds
Perplexe, je regardais le billet de 200 francs et ne pouvais dire que : non, non. L’agent qui me l’avait tendu semblait confus de mon refus obstiné. Il laissa le billet sur son bureau. Ses yeux trahissaient déjà un certain ras-le-bol. C’était l’été 1983. J’étais venue dans cet organisme d’aide aux réfugiés, car j’avais besoin d’un garant pour louer un petit appartement…